Un article paru dans le journal médical Le Généraliste (numéro 2704) rappelle quelques éléments à savoir sur l’exposition au soleil et la vitamine D.
Plus de huit Français sur dix n’atteignent pas les taux sériques recommandés en vitamine D
Au nord du 40ème parallèle (latitude de Madrid) l’ensoleillement ne permet pas de garder toute l’année un stock de vitamine D. En France, seuls les résidents des zones bénéficiant de plus de 2100 heures d’ensoleillement par an dépassent les taux minimaux recommandés, et ce seulement entre juin et septembre. À titre indicatif, une exposition estivale prolongée apporte 5 000-10 000 UI/jour de vitamine D.
Les sujets les plus à risque de déficit sont ceux ne s’exposant pas au soleil :
Sujets institutionnalisés, contre-indications médicales (lucite, lupus, mélanome…), port de vêtements couvrants (voile intégral..). Les faits d’être né hors d’Europe, de ne pas pratiquer d’activité́ physique, de ne pas partir en vacances, sont associés au risque de déficit. Les apports alimentaires habituels ne permettent généralement pas de compenser ce déficit, puisqu’ils procurent en moyenne moins de 100 UI/j.
Le déficit en vitamine D solaire est associé à des maladies graves :
Les maladies cardiaques (cardiopathies ischémiques) sont plus fréquentes et plus mortelles en hiver, alors que l’ensoleillement est minimal. Les personnes ayant un taux de vitamine D supérieur à 33 ng/ml ont deux fois moins de risque de développer un cancer colorectal que ceux ayant un taux inférieur à 12 ng/ml.
Source :
Le Généraliste Vendredi 9 janvier 2015 | numéro 2704